Expansion du Regiebuch. Refigurations du carnet du mise-en scène dans le théâtre contemporain
DOI:
https://doi.org/10.11606/issn.2596-2477.i34p17-29Resumo
Cette article examinera l'évolution récente du cahier de metteur en scène ou Regiebuch. Le cahier de mise en scène est l'instrument préféré du metteur en scène, ou « l'auteur » théâtral qui s'est développé le long du dramaturge depuis le début du XXe siècle. Traditionnelement le cahier se situe littéralement entre le texte dramatique et la mise en scène. C'est le carnet de croquis du réalisateur qui enregistre ses idées, ses intentions, ses rêves autour d'une production. En même temps, c'est aussi un journal du processus de répétition. Dans les développements du siècle dernier, souvent regroupés comme l'évolution vers un « théâtre des metteur en scènes » (plutôt qu'un théâtre de dramaturges), l'importance du Regiebuch a augmenté de façon spectaculaire. Dans l'histoire de la scène moderne, le texte devient moins important ou même disparaît au profit de l'imaginaire visuel et auditif du réalisateur. Avec l'émergence de nouveaux médias, tels que les enregistrements numériques et les applications informatiques pour l'édition audio et vidéo, la médialité du Regiebuch évolue également. De son statut initial de carnet de croquis et de journal, il se transforme en une sorte de « storyboard ». L'hypothèse de cet article est que la structure narrative, ou plutôt le récit visuel sur scène, est co-dirigé et déterminé par les techniques de composition visuelle utilisées pendant le processus de répétition. Afin d'élaborer et de tester cette théorie, les carnets de Jan Fabre et Romeo Castellucci seront discutés.
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