LE CINEMA COMME DISPOSITIF DE REPRESENTATION DANS IL FAUT AIMER LES HOMMES DE MARIE DARRIEUSSECQ

Auteurs

  • Claude Dédomon Université Alassane Ouattara, Bouaké (République de Côte d'Ivoire)

DOI :

https://doi.org/10.11606/issn.2316-3976.v4i8p93-108

Mots-clés :

Cinéma, dispositif de représentation, Hypotypose, nouvelle cinéphilie, minorités collectives.

Résumé

S’inscrivant dans le sillage des interactions nouvelles suscitées par l’époque contemporaine entre le réel et la représentation, l’article se charge de montrer que la pensée cinématographique informant et transformant le roman de Marie Darrieussecq est le fruit de l’hypotypose, une technique chargée de mettre en évidence le travail de mise en scène du réalisateur et celui des acteurs. L’expérience critique qui s’y développe repose sur la condamnation de certaines pratiques hollywoodiennes et la promotion d’une nouvelle cinéphilie engagée résolument à protéger les minorités collectives. La notion de dispositif acquiert ainsi tout son sens en ce sens que Darrieussecq parvient à faire arrimer ou coïncider organisation géométrale (ce qui est disposé devant le lecteur/spectateur) et organisation symbolique (le sens de l’image), nécessaires à l’ordonnancement de la représentation.

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Biographie de l'auteur

  • Claude Dédomon, Université Alassane Ouattara, Bouaké (République de Côte d'Ivoire)
    Maître-assistant de Littérature française, Département de Lettres Modernes.

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Publiée

2016-02-08

Numéro

Rubrique

ESTUDOS LITERÁRIOS

Comment citer

Dédomon, C. (2016). LE CINEMA COMME DISPOSITIF DE REPRESENTATION DANS IL FAUT AIMER LES HOMMES DE MARIE DARRIEUSSECQ. Non Plus, 4(8), 93-108. https://doi.org/10.11606/issn.2316-3976.v4i8p93-108