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Résumé

La Philosophie du Droit envisage, dans son étude, diverses doctrines sur le Droit Naturel. Dans le présent travail, nous aimerions souligner quelques aspects d'une doctrine qui se présente comme "l'héritage de la pensée grecque et de la pensée chrétienne", selon l'expression de Jacques Maritain. Cette doctrine est celle de Saint Thomas d'Aquin. Nous n'allons pas nous occuper de la systématisation des possibilités du Droit Naturel sous les différentes perspectives métaphysiques. La pensée thomiste, retenue ici, présente le Droit Naturel comme une donnée préexistante, dans la mesure ou il correspond aux exigences de la nature humaine. Ainsi, il montre le chemin du Droit Positif dont il est le modèle. Le système du Droit Positif est nécessairement lié aux valeurs qui dérivent des principes du Droit Naturel. Donc, selon cette doctrine, il existe des liens entre le Droit Naturel el le Droit Positif. L'ensemble des données dérivant du Droit Naturel conditionne le Droit Positif. Toute société est censée avoir un système juridique. D'autre part, tout système juridique présuppose le modèle du Droit Naturel. Toutefois, il est important de reconnaitre que la nature humaine se plie aux vicissitudes de l'Histoire. Celle-là n'est pas "achevée". L'homme est un "être historique". Telle considération a un rôle indéniable dans les dimensions de l'être humain, selon des études de l'Antropologie philosophique. Le Droit Naturel doit prendre en compte toutes les données de la nature humaine envisagée dans un sens historique. Pour répondre à toutes ces considérations, dans une perspective moderne, la présente étude met en question le problème du dynamisme du Droit Naturel.