Les hiéroglyphes et la langue mentale Giovambattista vico et les arts amérindiens de la mémoire

Résumé

Pour linguistes, anthropologues et archéologues, l'image emblématique, précède, depuis toujours et partout, l' apparition du signe. Ce mythe d'une langue figurée, composée d'icônes, qui constitue la figure adverse de l'ecriture, aprofondément influencé la tradition ocidentale. Dans cette intervention, on essaiera de montrer que nous ne pour rons compendre la nature logique des mnémotechnies (pictographies, khipus), qu'en passant de l'interrogation, inévitablement ethnocentrique, que soulève leur-comparison avec l'écriture occidentale, à un tout autre ordre de questions, qui relèvant de l'anthropologie comparative. Par conséquent, nous ne chercherons pas à savoir si les techniques amérindiennes de mémorisation sont de "véritables" écritures, ou seulement des mémotechnies. Nous nous demanderons plutôt ces symbolismes, en tant qu'ensembles graphiques organisés à usage mnémonique, possèdent des traits formels en commun et s'ils impliquent des opérations mentales comparables. Nous chercherons ainsi à établir si ces systémes appartiennent à un même univers conceptuel, à une langue mentale - pour rependre une idèe de Giambattista Vico - qui caractériserait les arts amérindiens de la mémoire. On verra que, si'il on suit cette perpective, le techniques de la mémoire cessent de nous sembles hybrides on imprécises et que nous pourrons mieux en compendre la nature et les fonctions, en tant qu'artefacts mentaux.